C’est beau de voir, depuis les dernières années, de plus en plus de concessionnaires considérer la création de contenu avec beaucoup plus de sérieux. On ne se contente plus de publier quelques photos génériques quand on a le temps. On y investit du temps, de l’argent, de la réflexion. On humanise notre contenu. On diversifie nos stratégies et on innove dans nos approches. Tout ça, alors que dans la plupart des cas, les programmes de COOP publicitaires refusent de couvrir les coûts associés à la stratégie, à la création et à la publication du contenu.
Chapeau à ceux qui, depuis la pandémie, ont choisi de redoubler d’efforts et d’investir véritablement des ressources, en temps et en argent, à leur stratégie de contenu organique, même sans support financier. Alors que le choix facile consiste à n’investir que sur des tactiques admissibles à la COOP afin de toucher le remboursement et de contrôler la dépense marketing au maximum, vous êtes de plus en plus nombreux à faire le saut malgré tout.
La COOP : ralentisseur d’innovation
Dans un passé pas si lointain, planifier son marketing était une affaire assez simple. Un peu de radio par-ci, de l’imprimé par-là… Il suffisait d’envoyer les promos à ses représentants dans les médias et le tour était joué jusqu’au mois prochain. Il était possible de se casser la tête un peu plus et d’élaborer le message, mais… pas requis.
Pourquoi ? Parce qu’avec les médias traditionnels, on paie pour la distribution. Un montant X investi, une fréquence Y obtenue. Que le message publicitaire soit excellent ou exécrable n’a absolument rien à voir dans l’équation.
Dans cette optique, il est tout naturel que les programmes COOP des constructeurs aient été conçus pour rembourser la dépense média, mais que tous frais d’agence n’étant pas directement liés à la diffusion du message soient automatiquement exclus. Surtout que de l’abus et des factures d’agence bidon, dont le seul objectif était justement d’extraire tous les dollars COOP disponibles, il y en a eu.
Et des pubs poches, on en a vu. Et entendu.
En 2024, l’attention, elle se mérite
Mais aujourd’hui, la créativité n’est plus facultative. Parce que votre audience n’est plus captive. Et elle a le « skip » facile !
L’avènement de TikTok a eu un impact majeur sur la science derrière la création de contenu performant sur les médias sociaux.
D’une part, sur le plan du format. La vidéo verticale est devenue le type de contenu le plus largement favorisé par les algorithmes, ce qui signifie que celui-ci récolte le plus de portée organique potentielle.
Bien comprendre ici : portée organique = distribution gratuite. Des impressions pour lesquelles on ne paie pas.
Mais il y a une condition. Majeure. Parce que la portée organique, elle n’est pas garantie. Elle se mérite. Et le principal facteur influent est, vous l’aurez deviné… la qualité du contenu.
Plus que jamais, le jeu en vaut la chandelle. En raison du second impact majeur de TikTok sur l’ensemble des plateformes les plus populaires, dont Facebook, Instagram et même LinkedIn : les algorithmes basés sur les intérêts.
Dans le passé, les médias sociaux fonctionnaient un peu à la manière de votre liste d’envoi d’infolettres. Les gens devaient d’abord s’abonner à votre page pour ensuite pouvoir être exposés à vos publications. Le nombre d’abonnés à vos comptes avait alors une grande importance, pour espérer pouvoir rejoindre un nombre intéressant d’internautes.
Aujourd’hui, le contenu est proposé aux utilisateurs sur la base de leurs intérêts. Ce qui veut dire qu’il est possible, même en ayant très peu d’abonnés, de créer un élément de contenu qui pourra performer et rejoindre des centaines, des milliers de nouvelles personnes n’étant pas déjà abonnées à vos comptes.
Si. Le. Contenu. Est. Bon.
Il faut donc faire le travail en amont. Sortir de l’ordinaire. Faire preuve de créativité et d’originalité. Mettre en lumière la personnalité de votre entreprise. Comprendre les subtilités de chaque plateforme et ajuster le message en conséquence. Prendre le temps d’écouter votre audience, de comprendre leurs réactions et d’ajuster le tir.
On ne peut plus se contenter de produire des publications sur le pilote automatique où les photos de livraisons récentes s’alternent avec les visuels promotionnels de votre constructeur, et espérer réussir à générer quelque résultat tangible que ce soit pour l’entreprise.
Allons encore plus loin. En publicité numérique, la qualité de la pub a un impact important sur la performance de celle-ci. Un message convaincant, divertissant, intéressant, que les gens choisissent de consommer plutôt que de s’empresser de l’ignorer, permettra de diminuer les coûts de conversion et d’augmenter la performance de votre campagne !
Et la bonne nouvelle, dans tout ça, c’est que vous n’avez pas à essayer de deviner aveuglément ce qui fonctionnera bien. Quelle meilleure manière de tester gratuitement vos messages qu’en les publiant d’abord comme contenu organique ! Vous avez littéralement un « focus group » à votre disposition, constitué de gens qui ont déjà de l’intérêt pour votre entreprise (vos abonnés) et d’un bassin potentiellement beaucoup plus large (le reste du monde !)
Non seulement c’est bénéfique pour votre entreprise, qui parviendra à rejoindre plus de gens pour moins d’argent, mais en plus, en tant que consommateurs, nous aurons droit, dans nos fils d’actualités, à de plus en plus de contenu de qualité, vraiment intéressant, réellement divertissant, qui nous donnera envie d’en voir encore plus de la part de nos concessionnaires préférés. Tout le monde y gagne !