Histoires de peur: l’angoisse des médias sociaux chez les concessionnaires automobiles

L’automne arrive. Halloween approche. Les journées raccourcissent. Voilà l’ambiance sinistre et lugubre parfaite pour se raconter nos pires histoires de peur. Parce que même s’il est reconnu et démontré, par de multiples exemples concrets dans notre industrie et dans d’autres, que s’exposer professionnellement sur les médias sociaux peut largement contribuer à notre succès, il n’en reste pas moins que… c’est effrayant !

Rien de mieux, pour surmonter nos peurs, que de les exposer et de les regarder en pleine face. C’est parti !

 

Les extrémistes du Web

Les « trolls », ça ne date pas d’hier. Ces individus colériques et haineux, souvent camouflés derrière un pseudonyme fictif, qui, armés de leur clavier, s’attaquent de manière aussi gratuite qu’aléatoire à ce qui leur passe sous les yeux. C’est un groupe marginal avec qui on a appris à vivre. Comme un maringouin qui te bourdonne dans les oreilles pendant que tu es assis.e autour du feu à essayer de raconter ton histoire de peur. Fatiguant, mais inoffensif et, pour la plupart d’entre nous, ils ne représentent pas un frein significatif.

Mais il y a pire. Depuis la pandémie, particulièrement, la quantité de gens qui ressentent le besoin de déverser leur colère sur le Web semble avoir explosé. Si bien qu’il devient à peu près impossible d’assister à un débat numérique sans voir la conversation déraper dans toutes les directions. Bien souvent, la section des commentaires est pratiquement une zone de guerre ! C’est encore plus vrai lorsqu’il est question d’un sujet polarisant.

Dans l’automobile, il n’y a qu’à penser aux électriques ! La moindre publication, aussi inoffensive soit-elle, sur le sujet peut suffire à enflammer les esprits. Essayer de partager du contenu intéressant, mais devoir être prêt.e à se transformer en arbitre-modérateur à tout moment, c’est décourageant !

 

Le jugement

S’il y avait une manière d’arriver à destination avant même de commencer, elle serait très prisée. Parce que la peur du jugement est omniprésente, et le moment où elle est la plus difficile à surmonter, c’est au commencement. Quand tu n’as à peu près pas d’abonnés. Quand tu travailles fort sur une vidéo qui finit par n’obtenir que deux mentions « j’aime » et que l’une d’entre elles est ta maman. Quand tu essaies de te motiver à en créer une autre, mais que tu entends les murmures de tes collègues qui attendent le prochain walk-in autour de la machine à café. C’est tellement plus facile de rester assis dans les estrades à commenter, plutôt que d’être sur le terrain à travailler…

 

L’imperfection

La bonne nouvelle, c’est que de plus en plus de gens le font… et réussissent ! Ça fait d’excellents exemples dont s’inspirer. Le problème, c’est que lorsqu’ils atteignent ce niveau, ils ont souvent accumulé plusieurs années de pratique, d’essais et d’erreurs. Et si s’en inspirer peut être une bonne idée, s’y comparer peut vite te décourager et te faire changer d’idée.

Heureusement, ta première vidéo sera probablement la moins bonne. Comme dans n’importe quelle discipline, la pratique est la clé et l’authenticité est la cible. Mais pour ça, il faut commencer !

 

Le temps qui passe

Prépare-toi pour le coup de grâce. On vient de parler de créer du contenu imparfait, de s’exposer au jugement de l’univers tout entier en le publiant et de potentiellement devenir la cible de frustrés du clavier… Mais si tu affrontes toutes ces peurs et que tu te lances quand même… tu vas être récompensé ? Right ?

C’est là qu’on perd malheureusement le plus de joueurs au combat. Parce que se lancer malgré ses peurs n’est pas la ligne d’arrivée. C’est la ligne de départ. Après, il faut faire preuve de persévérance et continuer avec constance. Oui, je parle de patience. Dans une industrie où tout va vite, où tu as des objectifs à atteindre et une fin de mois qui t’attend dans le détour (insérer musique dramatique ici.)

 

Le boss !

Comme directeur ou propriétaire d’une concession, vous avez aussi des peurs quand votre personnel vous parle de vouloir créer du contenu individuellement.

Peur de perdre le contrôle sur le message. Peur que le contenu ne soit pas « on brand ». Peur que les leads n’entrent pas via les canaux mesurables officiels de la concession. Ou pire encore, qu’un compétiteur trouve l’individu tellement bon qu’il vienne vous le voler !

Bref, ceci n’est pas une histoire de peur ordinaire avec un début, un milieu et une fin. C’est plutôt une compilation des craintes que j’entends le plus souvent en vous parlant. Je veux la terminer en vous passant la parole.

Quelque chose d’autre te freine ? Au contraire, tu as décidé de plonger et de créer malgré toutes ces peurs ? Raconte-moi comment ça se passe : jf@automedia.ca.

 

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